jeudi 30 août 2012

Rentrée!... mais encore tout à fait "rentré"...
La librairie a rouvert ses portes depuis mardi, et le libraire -pas plus qu'il n'a définitivement tourné la page de ses flâneries littorales qui teinteront pour quelques temps encore les circo
nvolutions de son cortex et l'usage qu'il est disposé à en faire- n'a pas achevé encore le programme des "bonnes choses" des mois à venir...

Peut néanmoins vous annoncer -et j'y reviendrai très vite- que la librairie sera très prochainement billetterie pour un gala de théâtre fort sympathique, et qu'en janvier, elle accueillera une lecture-concert ma foi fort prometteuse...

La rentrée littéraire? C'est en cours, et je vous en dirai plus tout bientôt. La cohabitation livres neufs/vieux frères d'occasion se passe plutôt bien (des trouvailles à faire parmi les maintenant qq centaines d'occases présentes), et j'ai projet d'élargir un peu plus le champ de la cohabitation... A suivre!

Donc, à tout bientôt!

dimanche 29 juillet 2012

Besoin de prendre de l'altitude… (cet article reprend un texte publié mardi 24 juillet sur la page du réseau social Livre-de-Visage ;-) de la librairie)


Chers amies, chers amis,


Paradoxal, d'afficher ce sourire dans une interview "décalée" parue ce matin dans le Républicain Lorrain, et de vous annoncer en même temps une situation grave?

Depuis jeudi dernier, la Librairie La Préface se trouve en redressement judiciaire. En clair, lui est accordée une première période de répit, d'une durée de six mois, où ses dettes sont gelées, et où l'activité peut se poursuivre, et se développer selon des axes plus profitables* mais qui n'entrent pas en conflit avec le projet initial. Somme toute, un répit, nécessairement mis à profit pour, très rapidement, mettre en place ce qui témoignera à nouveau, dans six mois, que la librairie est viable et utile.
Qu'est ce qui va changer? En apparence, peu de choses. Le répit me permet de mettre à nouveau, pour les semaines à venir, un service de commande en place, et de proposer plus de nouveautés.
L'arrivée du livre d'occasion (mais cela n'est pas "nouveau"…sourire) fait partie de nouveaux services après que vous en ayez manifesté la demande, et c'est plutôt un beau succès : passez voir, il arrive de nouveaux livres chaque semaine, et souvent de belles rencontres se font dans les bacs d'occasion!
Par ailleurs, une librairie vit au sein de son territoire, et travaille avec les collectivités locales, territoriales. Ce sont des pratiques longues à mettre en place, qui lui ont fait partiellement défaut, mais les soutiens manifestés par notre ville, par la communauté de communes, le département, la région vont dans ce sens, et des collaborations sont en voie (accélérée) d'élaboration. Il s'agit bien sûr d'approvisionner bibliothèques et établissement scolaires, mais aussi de prolonger le travail auprès du public jeune engagé avec certains d'entre vous, enseignant(e)s, qui se reconnaîtront et que je remercie pour le travail accompli, et l'aide apportée ces dernières semaines, tout comme je remercie, de façon étendue, chacun(e) d'entre vous qui aura déjà contribué à l'activité de la librairie (pas encore suffisante, mais prometteuse) et y contribuera encore, ce répit nous y incitant.


Voilà. La tradition, dans le commerce, est de d'affirmer que "Oui, tout va bien!", même si le temps est à la brume ou l'orage. Une librairie reste un commerce un peu moins "habituel" et s'accommode du ciel au-dessus de sa tête. Il fait bon lire sous la pluie, ou au soleil. Et il fait bon, quelquefois, prendre de l'altitude!


*Petit aparté quant aux dispositions particulières qui réglementent (ou devraient réglementer) la vente de livres, . Défendant la spécificité du métier de l'activité "librairie", je me suis entendu dire par un juge consulaire que "librairie ou pas, un commerce est un commerce…".
Reste que, la Loi Lang, aout 1981, qui régit cette activité, prévoit quantité de petites choses intéressantes. La plus connue reste le prix unique du livre (fixé par l'éditeur, avec une remise maximale de 5% accordée aux particuliers) ce à quoi tout le monde se tient. Soit.
L'article 1 prévoit aussi que "Tout détaillant doit offrir le service gratuit de commande à l’unité…" : dans l'absolu, quiconque vend du livre au détail doit également permettre au client/lecteur/consommateur de commander le livre de son choix ; les libraires s'y plient, jonglent avec les frais de port, les commandes au détail d'une multitude de livres "obligatoires" (manuels scolaires, poches, etc…) y consacrent une grande partie de leur temps et de leur trésorerie, ce "qu'oublient" de faire une grande majorité de points de vente (grande distribution, bureaux de presse, jardineries, grandes surfaces de bricolage, de déco, station services d'autoroute…) sans néanmoins oublier de capter une grande partie des ventes faciles et profitables qui de ce fait échappent aux librairies. Concurrence vraisemblablement déloyale, ne croyez vous pas? Affaire de commerçants, de loi et de sanctions, mais aussi affaire de consommateurs/clients/lecteurs/citoyens...
Rions un peu : on m' a rapporté qu'un confrère, dans une région un peu plus ensoleillée, s'est "amusé" il y a quelques années à mobiliser ses ouailles, et à envoyer à la "caisse centrale" de ces grandes surfaces du canton, de joyeux groupes d'une trentaine d'individus, chacun muni d'une liste de livres à commander (liste à la Prévert, comme j'en vois parfois et comme je me sentirais volontiers d'en établir), et accompagné d'un huissier mandaté pour constater que le précieux et obligatoire service de commande n'était manifestement jamais envisagé, et de relayer l'affaire ensuite par voie de presse... A garder sous le coude, et éventuellement à partager… :-)

samedi 7 juillet 2012

Lectrices, Lecteurs,
En bientôt deux ans d'existence, cet étrange territoire de rencontre du livre qu'est la Préface (bien modeste boutique au regard de ses aînées et installées consoeurs) aura rarement eu à chercher bien longtemps les expositions qui garniraient ses cimaises, et juxtaposeraient aux littératures, d'autres formes d'expression.
Ces derniers jours, une discussion entre le "tenancier" -et ci-devant rédacteur de la présente- et une fervente et familière lectrice nous faisait envisager de présenter cet été, dans le lieu tenu par le premier, un impressionnant travail "collégial" mené par la seconde, ses consoeurs, certains de leurs élèves, un photographe pertinent, quelques soutiens ayant judicieusement utilisé leurs subsides.


Il s'agit de photographies.

Il est question de lieux et de sujets imprégnés d'un pan sombre de la mémoire des hommes, et du regard que des "humains en devenir" lui ont consacré.
Le texte de présentation ci-dessous vous permettra d'en apprécier pleinement la genèse, la méthode et la portée

Vendredi 13 juillet, à partir de 18h, la Préface vous convie à la découverte de ces photographies, et à ouvrir les yeux et leur accorder du temps.

 (A celles et ceux qui ne l'ont pas encore découverte, j'adresse une pressante invitation à profiter des derniers jours (jusqu'à mercredi 11 juillet) de l'Exposition des oeuvres de Carmela Giovinazzo.)

"Nous avons proposé aux élèves de notre lycée , le lycée Jean Morette de Landres , il y a 6 mois environ , de revenir " sur les traces du passé ".
"Notre démarche est partie du constat que nos élèves étaient presque naturellement attirés par le médium de la photographie .

Nous avons voulu les amener à mieux maîtriser leur production d'images , les amener à réfléchir à cette production , à réfléchir à la démarche , aux choix qu'effectue forcément un photographe selon le message , la sensation , l'émotion qu'il souhaite transmettre, qu'il souhaite partager .

Accompagnés d'Eric Didym , photographe qui nous a été recommandé par la DRAC , nous sommes allés sur des lieux fortement porteurs d'un passé historique : la ville de Dresde en Allemagne , puis en Pologne aux mines de Wilieczka , à Cracovie et en particulier son quartier et son cimetière juifs et enfin, les camps d'Auschwitz-Birkenau .

Les photographies qui servent de cadre à la rencontre d'aujourd'hui sont le résultat du travail de nos élèves . 

Elles sont le résultat des choix qui ont été nécessaires pour que leur travail ait du sens  .

D'abord nous n'avons décidé de ne retenir que les photos réalisées sur le site d'Auschwitz-Birkenau . En effet , au cours du voyage , il nous a semblé évident que les élèves attendaient avec beaucoup d'impatience cette visite qui, par un hasard du calendrier, était la dernière de notre périple .

Ceci s'explique sûrement aussi par le témoignage très touchant, que nos élèves ont pu entendre et auquel ils ont participé avec beaucoup de chance, celui d'un ancien résistant , survivant des camps , Monsieur Predi , qui entre-temps nous a quittés .

Ce choix s'explique ensuite par l'émotion suscitée par la visite d'Auschwiz elle-même .

Enfin , les élèves ont adhéré à la proposition d'Eric Dydim , de constituer des "blocks-photos". Cette idée de "blocks" fait bien sûr référence aux camps , à l'environnement et à l'ambiance que nous avons découverts . En outre , ces montages présentent le double avantage de montrer le travail de tous nos élèves mais aussi de produire un effet assez saisissant .

Des images réalisées sur les autres lieux de mémoire peuvent être consultées dans le carnet de voyage commun qui nous a accompagnés tout a long de ce projet et qui est mis à votre disposition si vous le souhaitez comme "livre d'or" .

Nous espérons que vous aurez plaisir à "admirer" , je ne crois pas que " admirer" soit le mot juste , que vous apprécierez la qualité de notre production et vous remercions .  "

jeudi 17 mai 2012

Lectrices, Lecteurs,




A celles et ceux qui avaient manqué l'événement, je destine un retour, concis et documenté, sur la soirée du vendredi 11 mai dernier, et à toutes et tous, l'annonce d'un nouvel évènement, vendredi prochain...

Après la clôture fin avril du Concours de Nouvelles lancé par le Conseil Général de Meurthe et Moselle et la Préface dans le cadre de la 7ème Semaine E.F.A., l'attente fut vraisemblablement longue et un peu cruelle pour les auteurs nous ayant fait parvenir leur textes destinés à concourir.
Vendredi dernier fut jour de récompense : la Préface s'est gourmandement remplie d'une assistance comme elle en a rarement connue, dense, variée et attentive, suspendue aux lèvres des officiels du CG54 et de la ville de Briey venus présider la remise des prix ; rarement, dans l'atmosphère de la boutique, s'est disséminé autant de palpable émotion...
Au-delà du palmarès (que vous retrouvez ci-dessous), j'aimerais m'arrêter sur ce qui, aux yeux du lecteur et libraire que je suis,  fait autant sens au sortir d'une telle manifestation, où l'on a simplement, sur un thème humainement louable, littérairement basique, donné à chacun l'opportunité d'écrire, vous savez, cette pratique étrange*... Dans un premier temps, les textes furent examinés comme il se doit par des jurées et jurés (dévoués, passionnés et néanmoins intègres!), et au fur et à mesure que me revenaient les "paquets de copies" annotés, et que nous pouvions échanger entre "juges", apparaissaient des coups de coeur, pour certains textes quelque soit l'âge des auteurs et la longueur des compositions : des trouvailles, de l'inattendu, du "jamais espéré autant...". Quelquefois même, la promesse que "l'expression d'une personnalité et l'exploration des possibilités d'une langue" saurait déboucher, à force de persévérance, sur de grands et beaux textes un jour... Toutes et tous -ou presque- ce soir là, se trouvaient réunis pour ce qu'ils avaient écrit, petite foule compacte serrée au milieu de livres déjà éxistant, écrits par d'autres, et nous avons voulu que cette laine que chacun avait tondu sur son dos finisse manteau que chacun puisse emporter dans sa mémoire et dont il pourrait se couvrir l'échine, autrement dit que la vie de ces textes se prolonge au-delà de la soirée -au-delà d'un palmarès nécessairement cruel- par le simple fait que chacun puisse, ce soir-là, rencontrer ces textes, et quelle meilleure rencontre avec un texte que l'entendre. Lectures furent donc données de tous ces mots, sans distinction, dans chacun des ateliers disséminés, comme des confessionnaux, dans les recoins de la librairie ou sur la place, en plein air... Instants de pur bonheur, que nous devons aux voix, au jeu des comédiennes et comédiens du Théatre du Paradis, qui avaient accepté, dans l'urgence, de s'approprier ces écrits afin de les restituer, avec une grande justesse.
Voilà donc : à l'heure où tout se mesure, "s'apprécie" économiquement parlant (on sait combien de livres se "vendent", avec une précision froide et morbide d'expert-comptable ; mais sait-on seulement combien se lisent? ),  une librairie ne saurait se passer de faire vivre les textes, tous les textes, et d'en disséminer les effets, ceux qui justement ne s'apprécient pas.
(Par avance, à ceux qui tenteraient un "mais oui, mais alors, ces textes, on voudrait bien les lire!...", je réponds d'un malicieux "Z'aviez qu'à venir vendredi dernier!...". Il est aussi prévu un modeste (mais exhaustif) recueil de ces trésors, proposé avec l'aide du Conseil Général. Je vous en informerai.)

Et puis, l'expo du mois a été mise en place : conçue initialement pour s'inscrire dans la Semaine E.F.A., cette proposition d'Adeline et Anaïs Bouillet méritait de déborder un peu... Vernissage vendredi 18, à partir de 18h, à la Préface.
"Action Women"
Peut-on parler d'activités "masculines"? La question fait bien entendu débat.
Dans le cadre de la semaine "Egalité, Fraternité, Agissez" proposée par le Conseil Général 54, Miss Xane Photographe pilote le projet "Action Women" en collaboration avec Anais Bouillet.
Les deux jeunes filles ont souhaité, à cette occasion, mettre en avant ces femmes qui exercent des métiers ou des passions "traditionnellement" masculins et qui réussissent chacune dans leur domaine.
Elles sont peintre en carrosserie, ébéniste, agent de sécurité incendie, dj, pilote de poids lourds, chauffagiste, géomètre, mécanicienne et ont un caractère bien trempé.
Jour après jour elles suscitent l'admiration et ont réussi, malgré des difficultés certaines, à se faire accepter et respecter par leurs homologues masculins.
Découvrez le portrait de huit "Action Women".




*"Ecrire, c’est coudre un livre après l’autre les morceaux d’une tunique fabuleuse pour s’en aller, joyeux, vers sa propre mort. Cette laine de mots, c’est sur son propre dos que l’écrivain la tond", Lorette Nobécourt.

samedi 17 mars 2012

Aux Nouvelles!...


Bonjour, Lectrices, Lecteurs,


Comme l'an passé, la Préface est associée à une manifestation pilotée par le Conseil Général de Meurthe et Moselle : la Semaine "Egalité, Fraternité, Agissez!", 7ème édition.

L'envie nous a pris cette année d'offrir élan et ampleur à cette (courte) semaine, et de proposer à chacun, et plus particulièrement à celles et ceux, petits et grands, qui croient au pouvoir de l'écrit, de mettre "en mots", avec leurs propres mots, les valeurs portées par cet événement.
Ainsi, nous lançons aujourd'hui (ou presque) un Concours de Nouvelles, dont le palmarès sera révélé le 11 mai prochain, à l'ouverture de la Semaine "Egalité, Fraternité, Agissez!", et qui sera l'occasion d'une soirée de lecture originale des nouvelles primées, entre autres réjouissances...

Faites nous le plaisir de diffuser ces informations autour de vous, et surtout, à vos instruments d'écriture!

A très bientôt pour d'autres... nouvelles de la Préface!

(le règlement du Concours est disponible à la Librairie La Préface, 1 place Thiers à Briey, ou peut vous être transmis sur demande par courriel : lapreface@orange.fr)

samedi 18 février 2012

Vernissage, puis Rencontre improbable "Où allons nous?"


Bonjour,

Février avançant, je vous remémore la présence sur les cimaises de la Préface de l'exposition de photographies d'Adeline Bouillet, ainsi que du vernissage qui se tiendra jeudi 23 à partir de 18h à la Préface.
Adeline Bouillet nous fait ces jours-ci découvrir un nouvel aspect de son travail. Musicienne (bassiste) de formation, sa passion pour la scène se traduit par des clichés, portraits "live" ou "backstage", des musiciens ou groupes dont elle a accompagné le parcours.

L'expo se tient jusqu'au 26 février date à laquelle lui succèdera une autre exposition qui nous fera découvrir le travail pictural d'Olivier Belot (cliquez, la visite sera savoureuse) ), accompagnée d'un projet conjoint plutôt intéressant, l'Encyclopédie Populaire du Bonheur. J'aurai l'occasion d'y revenir.
Accrochage le 29 février, vernissage le 09 mars.

Plaisir de mots
Plusieurs évènements à retenir pour les semaines qui s'annoncent, que je vous expose en quelques lignes succinctes :
- Vendredi 24 février, 18h : Soirée Improbable, sur le thème "Où allons-nous?" (détails ci-dessous, mais munissez vous dès maintenant de vos boussoles...)
- Vendredi 09 mars : 14ème Printemps des Poètes, sur le thème "Enfance",
- Vendredi 16 mars : rencontre avec Serge Radochevitch, auteur du roman policier "Une Ville sous influence", éd. Territoires Témoins.



Vendredi 24 février 2012
à partir
de 18h

Où nous sommes, où nous en sommes,
nous le savons à peu près, et les outils ne manquent pas pour l'apprécier.
Ceci étant posé,
Où nous allons?
La Librairie La Préface vous invite à venir partager votre vision de notre destination commune, ou d'une destination qui vous tient à coeur, réelle, utopique, imaginaire... futur collectif ou voeu personnel, immédiat, proche ou à des années-lumières, que votre vision soit littéraire, topographique, poétique, politique, culinaire... Quels objectifs à cette soirée? : que chacun ait droit à la parole adressée aux autres, reparte avec ce qu'il aura reçu des autres, un peu plus éclairé, les yeux un peu plus ouverts, déboussolé peut-être (là, ce serait une vraie réussite...), et revienne pour une autre soirée.
Venez vendredi. Seule obligation, vous munir d'une idée d'un texte, d'un objet qui étaye votre propos, émoustille votre curiosité, contient vos peurs ou votre confiance : une carte, une boussole, une guitare, des extraits de presse, un guide de voyage, et pourquoi pas, des textes, des mots, imprimés, et partageables... Sinon,
Où irions-nous?

Quelques pistes : La Préface, et quelques complices malicieux, ont d'ores et déjà débusqué quelques perles afin d'amorcer l'échange : récits de voyages et destinations imaginaires, textes précurseurs et surprenants qui sont d'une terrassante pertinence aujourd'hui et faisaient sourire à l'époque où ils furent écrits... Soyons curieux... Rêves, angoisses, visions radieuse, convictions politiques... Venez confronter vos trouvailles aux
nôtres!


A très bientôt!

lundi 11 avril 2011

Avril...


...Et tiens, pourquoi ne pas se découvrir...?

Allez, suivez moi, partons en découverte, à La Préface...

Nous en avons parlé depuis plusieurs semaines, la presse locale également (merci à eux, lisez plutôt ici l'article de Catherine Pilet paru dans le le RL, le 11 mars dernier ) : jeudi 14 avril à partir de 18h, La Préface reçoit Aline Kiner, pour son livre policier (premier roman), "Le Jeu du Pendu". Meurtres de jeunes femmes dans une vallée de Lorraine sidérurgique et minière, ramenant à des traumatismes qui s'égrènent au fil des soixante dix années écoulées, roman écrit à hauteur d'hommes et de femmes... L'auteur est originaire de Moyeuvre Petite, fille de mineur ayant fait son chemin dans le journalisme aime parler de son livre, de son histoire et de ce qu'elle livre de sa région natale. Généreuse, affable, humaine, elle nous a proposé une lecture, et bien sûr, sa présence et les réponses à vos questions. De belles rencontres se proposent donc à nous : celle d'un roman, de belle facture, captivant et proche de nous. Et celle d'un auteur dont le talent devrait résonner encore...

Découvrir... les nouveautés du moment, et, les beaux jours arrivant, les rayon "Nature, Jardin..." s'étoffe!
Et puis cette nouveauté-là, petite révolution dans le livre de poche : la collection Point.2
Un nouveau format, né il y a peu aux Pays Bas, où il a connu un beau succès avant d'essaimer en Europe, et d'arriver en France. Un format pas bête du tout, un objet attachant et un catalogue qui ne cessera de s'étoffer, et de belle façon : la plupart de titres proviendront du fonds et des nouveautés "Points Seuil", gage de (re-)découvertes passionnantes.

Découvrir, toujours : samedi 02 avril dernier, la Préface a connu son premier vernissage, et il est de bon ton de remercier l'artiste, Olivia Mathieu, Ludovic, le comédien qui nous donna lecture d'un texte de Michel Ribes, ainsi que les personnes qui se sont jointes à nous (les photos sont là pour que vous vous reconnaissiez!... nous fûmes une belle quarantaine, bien "vernis" de nos découvertes ce soir-là.)
Passez prendre plaisir au travail d'Olivia, dont vous verrez ci-dessous un avant-goût (les tableaux sont exposés pour quelques semaines encore, méritent que l'on s'y attarde de près et en détail, et tous ne sont pas encore vendus).
Quelques souvenirs d'une belle soirée, qui s'est achevée à la nuit tombante, dans la douceur de l'air en terrasse (grand merci à Catherine et Véro pour leur "oeil"):








"On devrait toujours être légèrement improbable."
Oscar Wilde


A bientôt?